Tout ce qu’il faut savoir sur les tests antigéniques du SRAS-CoV-2

Le site Ameli nous informe :

 

Dans le contexte actuel de forte reprise épidémique, les nouveaux tests antigéniques rapides constituent un outil supplémentaire pour réduire les chaînes de transmission virale. Ils viennent en complément des tests RT-PCR qui restent la technique de référence pour la détection de l’infection à la Covid-19.

Le test antigénique permet de détecter les antigènes que produit le virus SARS-CoV-2. Il cherche à déterminer si la personne est infectée au moment du test. 

La personne réalisant ce test doit être informée qu'il est destiné à une simple orientation diagnostique qui ne remplace pas un diagnostic établi à partir d'un test RT-PCR permettant de déterminer la présence du génome du SARS-CoV-2.

Comme le test RT-PCR, il consiste en un prélèvement par voie nasale avec un écouvillon.

Avec un résultat disponible en 15 à 30 minutes, ces tests antigéniques, pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie, permettent la mise en œuvre sans délai des mesures d’isolement et de contact tracing.

Qui est concerné par les tests antigéniques et comment en bénéficier ?

 

Les tests antigéniques sont prioritairement réservés aux personnes symptomatiques. Les tests doivent être réalisés dans un délai inférieur ou égal à 4 jours après l’apparition des symptômes.

Les tests peuvent être utilisés pour des personnes asymptomatiques lorsque le médecin, le pharmacien ou l’infirmier l’estiment nécessaire. Ces personnes asymptomatiques ne doivent pas être cas contact ou détectées au sein d’un cluster.

Enfin, les tests peuvent aussi être utilisés dans le cadre d'opérations de dépistage collectif, organisées notamment par l'employeur ou une collectivité publique au sein de populations ciblées, en cas de suspicion de cluster ou de circulation particulièrement active du virus, après déclaration au représentant de l'Etat dans le département.

Important : les tests antigéniques ne sont pas destinés aux personnes contact. Ces dernières doivent réaliser un test RT-PCR selon les délais recommandés.

Les médecins, infirmiers diplômés d’État et les pharmaciens pourront réaliser les tests antigéniques dans leur cabinet, au domicile du patient, au sein des officines ou dans des barnums.

A l’instar des tests RT-PCR, l’Assurance Maladie aura accès aux résultats des tests antigéniques lui permettant ainsi de contacter les patients zéro dans le cadre du contact tracing. Elle accompagnera également les professionnels de santé qui réalisent les tests antigéniques pour qu’ils puissent effectuer eux même le tracing ; cette faculté, déjà possible pour les médecins, devrait être ouverte aux pharmaciens et aux infirmiers libéraux par la loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

En savoir plus sur Que faire en cas de contact avec une personne positive à la Covid-19 et les délais à respecter pour réaliser un test RT-PCR ?

 

Le résultat du test antigénique est positif ou négatif, que faire ?

 

Un document de traçabilité écrit du résultat du test (qu’il soit positif ou négatif) complété par le professionnel de santé ainsi qu’un document sur la conduite à tenir sont remis au patient.

La réalisation du test antigénique enclenche la même démarche que lors d’un test RT-PCR, c’est-à-dire qu’en attendant les résultats du test, il est recommandé de se confiner chez soi, en limitant les contacts extérieurs et en appliquant rigoureusement les gestes barrières.

 

En cas de test antigénique positif

 

Si le résultat du test est positif, le malade doit s’isoler immédiatement. Il doit contacter son médecin traitant, si ce n’est pas lui qui a réalisé le test, afin d’échanger avec lui sur les recommandations sanitaires et lister les personnes contact. Puis l’Assurance Maladie contacte le malade pour compléter la liste qui aura peut-être été déjà constituée avec le médecin.

Pour alerter et protéger ses proches, la personne testée positive à la Covid-19 peut se déclarer cas positif dans l’appli TousAntiCovid. Un code à 6 caractères alphanumériques ou un QR code à scanner est à récupérer auprès du professionnel de santé qui réalise le test. Il sera à enregistrer dans l’application dans l’heure qui suit.

 

En cas de test antigénique négatif

 

Si le résultat est négatif, le professionnel de santé qui a réalisé le test invite les personnes symptomatiques âgées de 65 ans ou plus et les personnes qui présentent au moins un facteur de risque, tel que défini par le Haut Conseil de la santé publique, à consulter un médecin (si celui-ci n’est pas le professionnel qui réalise le test) et à confirmer ce résultat par un test RT-PCR.

Pour tous, si le résultat est négatif, il conviendra de continuer à observer rigoureusement les gestes barrières. Si des symptômes compatibles avec la Covid-19 apparaissent, alors il conviendra de faire un test.

Recommandations du bon usage des produits de protection solaire par l'AFSSAPS


L’Afssaps met en ligne des recommandations de bon usage
des produits de protection solaire

 

 


Pour les vacances d’été, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) lance
une campagne d’information pour favoriser le bon choix et la bonne utilisation des produits de
protection solaire. A cette occasion, l’Agence met en ligne des recommandations de bon usage de ces
produits sur son site internet.
La période estivale est propice aux expositions solaires. Le rayonnement du soleil peut représenter un danger
pour la santé en cas d’expositions intenses, prolongées, fréquentes, ou trop précoces dans la vie. En effet, à
plus ou moins long terme, le rayonnement du soleil est responsable de nombreux effets nocifs, notamment aux
niveaux cutané (vieillissement prématuré de la peau, cancers cutanés, photosensibilisations…) et oculaire
(cataracte, dégénérescences de la rétine…).
L’usage d’un produit de protection solaire ne représente qu’un élément de l’ensemble des moyens de
protection solaire. En effet, une bonne protection contre les effets délétères du rayonnement ultraviolet
nécessite le respect préalable des règles générales de sécurité à l’égard des expositions solaires (protection
vestimentaire, protection des yeux, évitement des expositions lors des heures de la journée où le rayonnement
est le plus intense, …).
Pour les vacances d’été, l’Afssaps met en ligne des recommandations de bon usage des produits de
protection solaire afin de guider les utilisateurs dans le choix et la bonne utilisation de ces produits.
L’Afssaps rappelle que le choix d’un produit de protection solaire doit être adapté au type de peau et aux
conditions d’exposition (durée et puissance du rayonnement). Plus l’exposition est importante et la peau
sensible au soleil, plus l’indice de protection (SPF : Sun Protector Factor) choisi doit être élevé.
Le choix de la forme du produit (crème, spray, lotion, ...) dépend de la surface à protéger et du confort
d’application.
Avant d’utiliser un produit de protection solaire, il est essentiel de lire son étiquetage car il fournit des
informations utiles sur le niveau de protection (4 niveaux, de faible à très haute protection), les précautions
d’emploi et la quantité de produit à appliquer pour assurer la meilleure protection possible, ….
En cas d’antécédents allergiques et/ou photo-allergiques1, il est indispensable de lire la composition qualitative
du produit.
De plus, l’Afssaps recommande d’appliquer le produit de protection solaire avant l’exposition et d’en renouveler
fréquemment l’application, surtout après avoir transpiré, nagé ou s’être essuyé.
L’Agence appelle l’attention des utilisateurs sur le fait que le niveau de protection diminue nettement si la
quantité de produit appliqué est insuffisante et que les produits de protection solaire ne garantissent pas une
protection à 100%.
Contrairement aux idées reçues, le bronzage n’est que la conséquence de l’agression du rayonnement UV sur
la peau et ne protège celle-ci que très faiblement des effets nocifs du soleil.

 

 


1 Très rares, les réactions photo-allergiques sont dues à la conjonction de l’utilisation d’un produit cosmétique contenant
une substance photo-sensibilisante (substance absorbant la lumière qui entraine après irradiation photonique des effets
spécifiques qui ne pourraient apparaître en son absence) et une exposition au soleil ou aux UV artificiels. La réaction
photoallergique se manifeste le plus souvent par un eczéma.

 


REPUBLIQUE FRANÇAISE
143/147, bd Anatole France - F-93285 Saint-Denis cedex - tél. +33 (0)1 55 87 30 00 - www.afssaps.fr
La bonne utilisation des produits de protection solaire nécessite également de suivre les recommandations
générales de bon usage des produits cosmétiques.
Les recommandations de bon usage des produits de protection solaire (lien), ainsi que leurs messages clés
(lien) sont disponibles sur le site Internet de l’Afssaps.
L’Afssaps rappelle que tout effet indésirable grave secondaire à l’utilisation d’un produit cosmétique doit être
déclaré à l’Afssaps.
Contacts presse : presse@afssaps.sante.fr – Axelle de Franssu – 01 55 87 30 33 / Magali Rodde - 01 55 87 30 22

ComPaRe

Vous trouverez en cliquant ici une étude participative sur les maladies chroniques..

Il s'agit d'une vaste étude instaurée par l'AP-HP sur 10 ans à laquelle toute personne souffrant d'une maladie chronique peut participer.

Le but est de suivre sur le long terme la prise en charge de la maladie.

L'étude se fait sur environ 15 minutes en ligne.

Rougeole

Ameli nous informe :

 

Une recrudescence de cas de rougeole touche actuellement plusieurs pays européens. En France, plus de 2 200 cas de rougeole ont été déclarés dans 83 départements depuis novembre 2017. Bien que déjà élevé, le nombre réel est probablement plus important, compte tenu d’une sous-déclaration estimée à 50 %.

Dans 87 % des cas de rougeole, les personnes n’étaient pas vaccinées ou avaient été vaccinées de manière incomplète (1 seule dose de vaccin).

Aucun département n’est à l’abri d’une extension de la circulation virale car la couverture vaccinale rougeole requise pour interrompre la circulation du virus (de 95 % à 2 ans pour les 2 doses de vaccin) n’est actuellement atteinte nulle part sur le territoire national.

Vérifier la vaccination des personnes nées à partir de 1980

Les autorités sanitaires rappellent la nécessité d’une couverture vaccinale très élevée dans la population. Une telle protection collective permettrait d’améliorer la couverture vaccinale, de limiter l’extension de l’épidémie et de protéger les personnes à risque de rougeole grave (les nourrissons de moins d’un an, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées ne pouvant être elles-mêmes vaccinées). Il est donc impératif – conformément au calendrier vaccinal – que toutes les personnes nées à partir de 1980 aient reçu 2 doses de vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR).

Dans ce contexte, la vérification systématique du statut vaccinal vis-à-vis de la rougeole de toute personne née à partir de 1980  et sa mise à jour sont essentielles. Ceci tout particulièrement pour :

  • les enfants de 1 à 4 ans ;
  • les adolescents ;
  • les jeunes parents ;
  • les femmes en âge de procréer (en dehors de toute grossesse).

Les professionnels de santé et les personnels en charge de la petite enfance doivent également être vaccinés, et en priorité ceux travaillant dans des services accueillant des sujets à risque de rougeole grave.

Les mesures de protection contre la rougeole

Devant tout patient suspecté de rougeole (association d’une fièvre supérieure ou égale à 38,5°C, d’une éruption maculo-papuleuse et d’au moins un des signes suivants : conjonctivite, coryza, toux, signe de Köplik), la mise en œuvre des mesures barrières est nécessaire.

Signalement des cas et vaccination post-exposition

Tout cas suspect de rougeole doit être signalé immédiatement sans attendre les résultats biologiques, par tout moyen approprié (téléphone, télécopie, courriel…) à l’agence régionale de santé (ARS) afin de suivre la dynamique de l’épidémie et d’assurer la gestion autour des cas. En situation de cas groupés ou dans une région épidémique, la vaccination post-exposition doit être réalisée sans attendre la confirmation biologique des cas dans les conditions prévues par l’avis du HCSP du 23 avril 2018.

Pour rappel, la vaccination contre la rougeole protège de la maladie dans près de 100 % des cas après 2 doses de vaccins. Le vaccin est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie jusqu’à 18 ans.

Focus sur la vaccination des femmes en âge de procréer
  • Comme pour toutes les personnes nées depuis 1980, il convient de vérifier le statut vaccinal des femmes en âge de procréer et de réaliser un rattrapage éventuel. Le vaccin ROR protège de la rougeole mais également des oreillons et de la rubéole, qui sont aussi des maladies potentiellement graves.
  • Une grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination.
  • La vaccination est contre-indiquée pendant la grossesse, mais une vaccination par inadvertance chez une femme enceinte ne doit pas être un motif d’interruption de grossesse.

En savoir plus sur la rougeole sur le site de vaccination-info-service.fr.

En savoir plus sur les données de surveillance sur le site de Santé publique France.

Consulter l'avis du Haut Conseil de la santé publique du 23 avril 2018 sur l'évolution de la stratégie de gestion en cas d'épidémie de rougeole importante sur le territoire national.

 

Article disponible ici : https://www.ameli.fr/lille-douai/infirmier/actualites/rougeole-les-mesures-pour-eviter-lextension-de-lepidemie

Journée mondiale de lutte contre le sida, 1er décembre 2017

L'Inpes nous informe :

"A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre 2017, Santé publique France publie les données actualisées 2016 des infections par le VIH et les infections sexuellement transmissibles bactériennes en France. Par ailleurs, le ministère des Solidarités et de la Santé et Santé publique France lancent une nouvelle campagne de prévention auprès de la population générale et des populations les plus exposées pour valoriser l’offre de dépistage.

Points clés à retenir pour l’année 2016 :

  • 5,4 millions de sérologies VIH ont été réalisées par les laboratoires de biologie médicale
  • 56 300 tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) ont été réalisés dans le cadre du dépistage communautaire
  • 75 000 autotests ont été vendus en pharmacie
  • Environ 6 000 personnes ont découvert leur séropositivité VIH, dont plus d’un quart à un stade avancé de l’infection
  • 2 600 hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) ont découvert leur séropositivité, un nombre qui ne diminue pas
  • 3 200 hétérosexuels ont découvert leur séropositivité, un nombre qui continue de baisser surtout chez les hommes
  • Les HSH et les hétérosexuels nés à l’étranger (principalement en Afrique subsaharienne) restent les deux populations les plus touchées
  • Le dépistage du VIH doit être intensifié dans les populations les plus exposées au VIH afin de réduire la proportion de personnes qui ignorent leur séropositivité et leur permettre de bénéficier d’un traitement antirétroviral
  • La progression des infections à gonocoque et des infections ano-rectales à Chlamydia se poursuit chez les HSH

En savoir plus :

‘Les modes de dépistage du VIH s’adaptent à votre vie’ : la nouvelle campagne de prévention 2017 pour valoriser l’offre de dépistage

Le ministère des Solidarités et de la Santé et Santé publique France lancent une campagne de prévention pour valoriser les différents modes de dépistage. L’objectif est de lever des barrières d’ordre psychologique telles que le stress lié à l’attente des résultats ou la crainte d’être stigmatisé et des barrières d’organisation du quotidien telles que la difficulté à trouver du temps ou obtenir un rendez-vous.

La campagne s’adresse à tous, comme aux populations les plus exposées au VIH. Elle est déclinée en digital du 30 novembre au 20 décembre 2017 et en affichage publicitaire du 30 novembre au 17 décembre 2017."

 

Cette information proveint de la page :

https://www.santepubliquefrance.fr/Actualites/Journee-mondiale-de-lutte-contre-le-sida-1er-decembre-2017